Avril, mois de l’autisme. Je le savais et je pensais avoir du temps pour préparer du contenu en lien avec ça; écrire des articles, préparer une image pour le 2, tsé, avec du bleu pis toute, pour montrer mon soutien. Mais des fois, tout ne va pas comme prévu, et ça arrive bien souvent quand on vit l’autisme à l’année avec des membres de notre famille.
Depuis janvier, depuis qu’on connait notre date de déménagement, c’est un peu compliqué. Un déménagement, c’est un gros changement, c’est un gros « hors de la routine » et c’est hautement anxiogène pour des individus avec un trouble d’anxiété généralisée. J’ai coupé beaucoup mes heures de bureau pour des rendez-vous de suivi ou pour des crises difficiles à gérer; pour prendre le relais de mon chum, aussi. J’en ai perdu des p’tits bouts parfois, aussi, même si je suis pourtant super bien organisée…
Pendant des semaines et des semaines, il y a eu de nombreuses peurs pas toujours rationnelles, mais toujours réelles à atténuer. Tenter de rassurer quelque chose qui pour moi, ne fait pas de sens, tenter de trouver les bons mots, tsé. En gardant toujours espoir qu’une fois le déménagement passé, ça irait mieux.
Puis le déménagement est arrivé…
Sans grande surprise, pour le moment, ça ne va pas mieux. Le choc du grand changement ne passe toujours pas. Le retour à la routine est difficile quand on vit dans les boîtes… et défaire les boîtes ne se fait pas en un claquement de doigts quand on doit aider des enfants désorientés à être plus confortables, à se sentir mieux…
Avril, mois de l’autisme, je n’aurai pas fait grand-chose à ce sujet sauf nous exposer un peu, le temps d’une tranche de vie, via un article qui n’a pas vraiment de fin. J’aurai montré un peu de « vraie vie » dans un billet écrit par coups de 2 minutes, un lundi soir mouvementé.