On a lu: Raconte-moi Marianne St-Gelais

Vous connaissez probablement la collection de livres Raconte-Moi aux éditions Petit homme. Ces livres sont toujours très intéressants, ils nous aident à en apprendre davantage sur les parcours de personnalités publiques du monde du sport, des arts, ou autres qui ont touché notre histoire. Ce mois-ci, la maison d’édition publie deux nouveaux tomes soit : Raconte-moi Mikaël Kingsbury et Raconte-moi Marianne St-Gelais. Si vous nous suivez depuis un moment, vous savez que nous passons la plus grande partie de notre temps dans les arénas puisque mes enfants sont aussi des patineurs de vitesse. Le livre sur Marianne était donc vraiment attendu chez nous !

Entraînement du dimanche matin, 7 h. Marianne a qualifié de « pires heures du monde » les plages horaires qui étaient offertes au patinage de vitesse dans son jeune temps. On ne peut pas dire que ça a beaucoup changé. : P

Le patinage de vitesse pour s’amuser… jusqu’à l’élite

Marianne a commencé le patinage de vitesse à 10 ans. Au départ, des gens trouvaient qu’elle n’était pas assez sérieuse dans sa pratique du sport. J’ai beaucoup aimé la réaction de sa mère qui disait que tant que sa fille serait heureuse sur la glace, elle ne l’empêcherait pas de continuer. N’est-ce pas important que les enfants s’amusent dans leur sport ?

À ce moment -là, comme c’est le cas pour mes filles, Marianne n’était pas très intéressée par la compétition.
« Marianne St-Gelais… elle n’est pas bonne et sera facile à battre », c’est le commentaire qui est venu tout changer. Marianne, un peu offusquée, s’est mise dans la tête de convaincre les autres qu’elle était bonne et pouvait faire sa place. Cette fougue, elle l’aura gardée pendant plusieurs années, dans un parcours inspirant, et avec le sourire de surcroît.

Un modèle authentique

Vous avez peut-être entendu son histoire dans les médias. Parcours olympique, baisse de motivation, problèmes avec son entraîneur, dépression… Marianne a toujours eu une grande ouverture à parler des hauts et de bas de sa vie d’athlète (et parallèlement de sa vie de femme). Comme maman de sportifs, cette authenticité, je l’apprécie énormément. Et j’oserais même dire, encore plus, comme maman de jeunes filles dans les sports.

On le sait, c’est plus difficile de garder les filles actives après un certain âge. Les miennes sont encore petites, mais je suis contente de savoir qu’elles auront accès à l’histoire d’un modèle féminin auquel elles peuvent s’identifier, qui sais reconnaître ses erreurs, qui démontre que les obstacles sont surmontables même si ça peut être très difficile, que les échecs aident à grandir, que ce n’est pas grave de ne pas toujours être forte. Persévérance, détermination et un sourire immense viennent compléter le portrait de cette jeune femme.