Je ne sais pas pour toi, mais moi j’ai longtemps voulu avoir le style de certaines. Avec mon budget je ne pouvais pas me le permettre. Ensuite, j’ai enfin eu les moyens, mais je sentais que je n’avais plus « le corps » pour le porter. Plus tard, lorsque j’ai retrouvé une certaine estime de moi, je ne savais pas vraiment qui j’étais. Je me reconnaissais dans plusieurs styles et je n’osais pas m’en approprier un en particulier. Je n’ai donc jamais eu un style très défini, mais j’étais très fan de ceux qui en avaient un. Au quotidien, je n’osais pas et je choisissais toujours dans des vêtements neutres. À l’époque où j’avais cette habitude, je le faisais parce que c’était une zone sure et confortable, mais j’avais surtout peur que les gens rient de moi et de ce qui me plaisait.

Aujourd’hui, j’ai l’impression que la mode est beaucoup plus flexible qu’avant. À moins que ce ne soit qu’une illusion, que ce soit simplement ma perception de « femme à la fin de la vingtaine qui se sent beaucoup moins sensible à cette pression sociale »? Je ne sais pas, mais ce que je sais maintenant, c’est que je me permets enfin d’être moi-même.

De moins en moins, j’achète en me demandant si ce n’est pas « too much » et ça me fait du bien. J’ose acheter ce que j’aime même si je sais que mes goûts reflètent rarement ceux de la majorité des gens. Par contre, pendant la petite transition entre « la-moi-qui-veut-se-faire-aimer  » et  » la-moi-qui-apprends-à-s’aimer  » j’avais peur de la réaction qu’aurait mon conjoint vis-à-vis ce changement. Il ne m’avait jamais connue comme ça et en plus il a des goûts beaucoup plus traditionnels que moi. Finalement, il y a eu plus de peur que de mal, c’était vraiment une peur irrationnelle. On est bon pour se faire des petits scénarios, hein? J’irais même jusqu’à dire que depuis que je porte ce que j’aime vraiment, je me sens beaucoup plus entière et accessible, ce qui est très favorable pour mes relations interpersonnelles.

Ne pas suivre les tendances, ça fait probablement partie de mon petit côté rebelle, mais je préfère attendre que le pique d’une nouvelle vague de mode baisse avant de vouloir l’essayer parce que je déteste ressembler à tous le monde.

Je me sens libre d’être moi dans toutes les facettes de ma personnalité.

En portant ce qui me fait vibrer, je rayonne naturellement. Pour moi, c’est ça la vraie beauté.

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Sabrina Fortin
Sabrina est maman d'une petite coquette de 8 ans et d'un petit charmeur de 3 ans. Elle conjugue la vie avec passion, implication et beaucoup d'improvisation.

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