Des poules en ville…le bilan

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Je ne sais plus trop d’où ni de qui est sortie cette idée d’avoir des poules en ville. Nous habitons à Laval, dans un quartier assez urbain. Mes voisins je les entends parler s’ils sont sur leur balcon, les terrains sont très rapprochés. De la grosse banlieue. Nous avons commencé par téléphoner à la ville pour connaître la réglementation à ce sujet. Les poules sont acceptées, dans un « nombre raisonnable » et un « endroit clos ». Le papa s’est donc mis à fabriquer un enclos en suivant des plans sur internet et je me suis chargée d’aller acheter 2 poules sur une ferme à Mirabel avec les filles.

Quelle excitation pour elles d’avoir nos deux pensionnaires dans la cour. Les enfants sont souvent fascinés par les animaux et mes filles aimaient bien aller ramasser les oeufs le matin, donner la moulée et l’eau aux poules. Lorsque nous étions à l’extérieur nous laissions les poules en liberté sous surveillance. Elles picossaient le terrain, se promenaient tranquillement, parfois se faisaient bronzer dans le jardin. C’est même là que j’ai appris que les poules (du moins les nôtres!) raffolent des vers de terre. Dès qu’une en attrapait un, l’autre courrait essayer d’aller lui voler.

On me demandait souvent si les poules avaient des noms, elles ont été baptisées Dora et Chipeur, je vous laisse deviner qui a choisi les noms…

Durant le mois de juin et juillet, tout se passait bien, les poules étaient tranquilles, c’était devenu une petite routine du matin d’aller en prendre soin et les faire sortir un peu, mais sans être une corvée. Chaque poule pondait un oeuf par jour alors nous avions 14 oeufs par semaine ce qui était parfait pour subvenir à notre consommation. Nous avons même eu des oeufs à 2 jaunes à quelques reprises!

Durant le mois d’août, je ne sais pas trop comment l’expliquer, mais une des poules s’est mise à faire beaucoup de bruit tôt le matin. Parfois 6h00, parfois 5h30. Comme c’était l’été et que les fenêtres étaient ouvertes, c’est sûr que nous les entendions et surtout que les voisins les entendaient. Personnellement j’ai 3 petits cadrans naturels qui me sorte systématiquement du lit vers ça, 6h00, alors ce bruit ne me dérangeait nullement, mais une de mes voisines m’en a glissé mot. Un peu à la blague, mais comme on dit chaque blague a son fond de vérité.

J’ai commencé par tenter de mettre un drap par-dessus l’enclos afin que ladite poule se lève plus tard et n’embête pas les voisins. Ça n’a malheureusement pas fonctionné. Voyant que son comportement ne changeait pas, nous avons décidé de nous en départir et les 2 poules sont allées sur une ferme à St-Hippolyte chez un petit éleveur.

Les filles n’ont pas eu trop de peine de voir leurs poules partir, elles étaient là quand le couple sont venus les chercher, je leur ai expliqué que nos poules allaient rejoindre d’autres amies poules et ça s’est bien passé. Quelques fois ma grande fille m’a dit qu’elle s’ennuyait de ses poules, mais sans plus.

En discutant avec l’éleveur qui les acheté, j’ai appris que certaines variétés de poules seraient réputées être moins bruyantes que d’autre comme les poules grises.

Nous avons donc décidé l’an prochain de laisser une seconde chance à notre projet de poules urbaines en prenant 2 poules grises au printemps en espérant qu’elles soient moins matinales!

Avez-vous déjà eu des poules?

Quelle serait votre réaction si vos voisins avaient des poules en ville?

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